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Al termine di una fuga Pierrick Fedrigo
vince
la 9a tappa del Tour. Franco Pellizotti beffato nella
volata a due.
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Pierrick
Fédrigo
(
BBOX Bouygues Telecom
),
vince la 9a tappa davanti a Franco Pellizotti (Liquigas-Doimo)
©
Photo Roberto Bettini
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Le
numéro de Fédrigo 
Aux
avant-postes dès le baissé de drapeau, Pierrick
Fédrigo s'est 
imposé
au sprint à Tarbes devant son ultime compagnon d'échappée,
l'Italien Franco Pellizotti. Quatre jours après
le succès de Thomas Voeckler à Perpignan,
les Turquoises ont donc signé leur 2e victoire d'étape
sur le Tour 2009.
Les
Bbox Bouygues Telecom ne s'attendaient sans doute pas
à pareil départ en fanfare. Alors que la première
semaine du Tour de France s'achève seulement
ce dimanche, les Turquoises ont en effet déjà
fait mouche à deux reprises. Après la démonstration
tactique de Thomas Voeckler vainqueur autant avec
sa tête qu'avec ses jambes dans les rues de Perpignan,
c'était au tour de Pierrick Fédrigo de porter
haut les couleurs d'une formation récompensée
sur cette Grande Boucle de l'esprit d'initiative
qu'elle affiche toute l'année."Sur
le Tour, on a vingt et une occasions de faire la une, on
en a déjà saisi deux", résume
Jean-René Bernaudeau.
Pour
aller décrocher ce deuxième bouquet en quatre
jours, Pierrick Fédrigo n'a pas hésité
à se lancer dans un raid dont il a le secret. En
première ligne dès le baissé de drapeau,
le Marmandais, vainqueur d'étape à Briançon
sur le dernier Dauphiné Libéré,
n'a pas manqué la première échappée
du jour. D'abord composée de treize coureurs, cette
fugue initiale s'est ensuite scindée en deux groupes.
A l'avant, Pierrick, décidément très
attentif, était accompagnée de la moto Jens
Voigt (Saxo-Bank), du très explosif Leonardo
Duque (Cofidis) et du grimpeur transalpin Franco
Pellizotti (Liquigas), 3e du dernier Tour d'Italie.
"Le
meilleur scénario"
Ce
dernier, décidément excellent grimpeur, faisait
tour à tour craquer le Colombien sur les pentes du
Col d'Aspin puis l'Allemand sur les premiers contreforts
du Tourmalet. Sans s'affoler, Pierrick accompagnait
le mouvement et basculait au sommet de la dernière
ascension de la journée dans le sillage immédiat
de l'Italien avec lequel il allait dès lors s'évertuer
à rallier l'arrivée devant le peloton.
Derrière
eux, le groupe de contre-attaque dans lequel avait pris
place Thomas Voeckler ne s'entendait pas suffisamment bien
pour les menacer. En revanche, les équipes Caisse
d'Epargne et Rabobank, respectivement pour Jose-Joaquin
Rojas et Oscar Freire qui étaient parvenus
à basculer tout près des meilleurs au sommet
du Tourmalet, ont failli condamner la fugue des deux
hommes de tête.
A
portée de fusil du gros de la troupe pendant les
40 derniers kilomètres, Fédrigo et
Pellizotti n'ont pas ménagé leur peine
pour préserver les chances de leur échappée.
Sans jamais se regarder, les deux hommes de tête sont
ainsi parvenus à Tarbes avec une petite quarantaine
de secondes d'avance sur le peloton.
Au sprint, Pierrick a démontré une
nouvelle fois qu'il était la bête noire des
Italiens. Après Salvatore Commesso à
Gap en 2006, Alessandro Ballan à Plouay l'an
dernier, le Marmandais ajoutait Franco Pellizotti à
son tableau de chasse et signait de la sorte une nouvelle
victoire de prestige.
"Pierrick
est quasiment imbattable sur ce type d'arrivée. Il
a le sang froid du chasseur de victoires",
analyse Jean-René Bernaudeau, littéralement
aux anges. "C'est le meilleur
scénario. Deux victoires alors que nous ne sommes
qu'au tiers du Tour. Ça enlève de la
pression et ça peut permettre à des garçons
comme Said Haddou, Pierre Rolland ou William
Bonnet qui va de mieux en mieux de continuer sur cette
lancée", conclut le manager des Bbox
qui goûte avec délectation à un début
de Tour idéal qui permet à sa formation
d'être en tête du classement des gains (31.650
euros) devant Columbia (28.460) et Astana (23.200).
Tour
de France: Le maillot jaune toujours sur les épaules
de Nocentini
L'équipe
AG2R LA MONDIALE se préparait encore aujourd'hui
à une 
étape
difficile entre St Gaudens et Tarbes. En effet, au
programme, entre autres, de cette 9ème étape:
le col d'Agnès et le Tourmalet.
L'objectif
était évidemment d'aider au mieux Rinaldo
Nocentini à conserver son maillot jaune et la
formation de Vincent Lavenu a parfaitement rempli sa mission.
Bien
que distancé dans les premiers kilomètres
du Tourmalet, Nocentini a "raccroché"
le groupe des leaders avant la fin de l'ascension grâce
au travail de ses coéquipiers. Ensuite, ses qualités
de descendeur lui ont permis de rester au contact et de
ne pas perdre de temps sur ses poursuivants au classement
général. Résultat de la journée:
l'italien passera la journée de repos à Limoges
avec la tunique jaune et l'équipe reste première
au classement général par équipes.
Retour
sur les routes du Tour dès mardi avec une
étape moins vallonnée qui pourrait permettre
à Nocentini de conserver le maillot de leader une
journée de plus.
Tour
de France, 9^tappa 12/07/2009
L’ultima
frazione pirenaica (9^tappa, Saint Gaudens-Tarbes) dona
a 
Ballan
un posto nella top ten di giornata: il Campione del Mondo
ha ottenuto la 9^piazza prendendo parte alla volata del
gruppo principale, giunto al traguardo con un ritardo di
34” dai fuggitivi Pellizotti e Fedrigo,
quest’ultimo vincitore della tappa.
Ballan è stato l’unico corridore della
Lampre-NGC a rimanere nel gruppo di testa: una prestazione
di Ballan è incoraggiante in vista delle prossime
frazioni.
Per
i colori blu-fucsia in luce anche Righi nella parte
iniziale di gara con ben due tentativi di fuga fatti registrare
nei primissimi chilometri; purtroppo per il corridore toscani
la permanenza in avanscoperta è durata una quindicina
di chilometri.
La
classifica generale vede al comando ancora Nocentini,
mentre Ballan è il migliore per la Lampre-NGC
(81° a 35'43”).
“Sono
riuscito a rimanere con il gruppo principale dopo l’Aspet
e il Tourmalet e a Tarbes ho provato a prendere parte allo
sprint – ha commentato Ballan –
Ero in buona posizione, ma una
sbandata all’ultima curva mi ha fatto perdere terreno.
Siamo arrivati alla fine della prima settimana e ora arrivano
gli appuntamenti a me adatti: la condizione cresce, ma in
gruppo si va molto forte e quindi penso di dover mostrare
la continuità necessaria per poter entrare in una
fuga e avere le forze di giocarmi la vittoria di tappa”.
RITORNO ALLA TRADIZIONE
PER PIPPO POZZATO
09
luglio 2009 -
Non
sembra essere particolarmente piaciuta alla Federciclo
l’idea di Pippo, sviluppata in accordo
con il Team Katusha, ti portare una ventata di innovazione
nel design della tradizionale casacca tricolore di campione
italiano.
La
nuova divisa, sfoggiata per la prima volta giovedì
scorso a Montecarlo, riproponeva una raffigurazione
stilizzata del profilo di Mosca già presente
nelle divise ufficiali della squadra russa. L’idea
ha suscitato reazioni opposte. Il presidente di giuria ha
approvato il look di Pippo, mentre ieri mattina da parte
della Federazione Italiana è arrivato un richiamo
ufficiale.
“Nessuna
intenzione di mancare di rispetto al nostro tricolore
– dice Pippo –.
Per me la bandiera italiana è una delle cose più
importanti. Volevamo solo fare una cosa innovativa in accordo
con la squadra, e in gruppo i consensi sono stati tanti.
Se le cose stanno così ci adegueremo –
continua il nostro campione – però
non si fa mai niente di nuovo, ed è una cosa che
nel ciclismo succede spesso”.
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Filippo
Pozzato con la contestata maglia tricolore
"un po russa" ed Alessandro
Ballan, campione del mondo in carica ©
Photo Roberto Bettini
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Oggi
la sesta frazione della Grande Boucle da Gèrone
a Barcellona per un totale di 181,5 km. Pippo gareggerà
ancora una volta con la nuova discussa casacca, mentre la
nuova/vecchia divisa dovrebbe arrivare nel giro di un paio
di giorni “Bene –
conclude Pozzato – vorrà
dire che cercherò di vincere una tappa con questa
maglia e poi ancora un’altra con quella nuova …”
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Lance
Armstrong nella discesa dal Tourmalet disegna
le curve dando anche un aiuto alla maglia gialla,
Rinaldo Nicentini ©Photo
Roberto Bettini
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L'espressione
di disappunto di Franco Pellizotti sul traguardo
della 9a tappa, quando vede transitare primo il compagno
di fuga Fédrigo....
©Photo
Roberto Bettini
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...e
la plateale esultanza di Fédrigo
rende più umile - semmai non
lo fosse stato - il "Delfino di Bibbione"
©Photo
Roberto Bettini
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Franco
Pellizotti perde l'occasione che aveva preparato
per questo Tour
del France; il Tourmalet
oggi non ha parlato italiano
©Photo Roberto Bettini
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Lo
spagnolo
Egoi Martinez De Esteban
(Euskaltel - Euskadi),
maglia a pois nella 9a tappa del Tour del France
©Photo Roberto Bettini
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